Les victimes attendes de leur médecin les actions suivantes :
Le médecin doit apporter une aide constante tout en sachant que les besoins diffèrent selon les situations. Les besoins changent en fonction de chaque victime ainsi qu'au fil des étapes qui jalonnent le parcours d'une victime de violence. Elles n'attendent pas la même attitude du médecin si :
- elles sont dans le déni
- elles ont conscience du problème mais ne se sentent pas prêtes à en parler
- le problème a été abordé mais qu'elles ne sont pas prêtes à quitter la relation
- elles consultent juste après un acte de violence
- elles ont quitté physiquement le conjoint violent
Le médecin doit savoir que :
- c'est un problème universel et complexe
- il ne s'agit pas seulement de violences physiques
- il est question de pouvoir et de contrôle
- les conséquences affectent la famille entière
- c'est une situation chronique nécessitant une prise en charge sur le long terme
L'étude
de faisabilité réalisée dans une association de Clermont-Ferrand
(AVEC 63) a permis de mettre en évidence (bien que les résultats
ne soient pas significatifs vu la faible puissance de l’étude)
que :
-
11 répondantes sur 13 considèrent que cela fait partie du rôle du
généraliste que d’aborder la problématique des violences
conjugales
-
11 répondantes sur 13 auraient aimé que la question des violences
conjugales soit abordée par le médecin généraliste.
-
toutes les répondantes ont vu un médecin généraliste au cours des
12 derniers mois.