Il existe une menace pour la mère et son fœtus.
Pendant cette période, la violence peut être à l'origine de traumatismes physiques et psychologiques chez la mère, entraîner des complications de la grossesse, de mauvais résultats cliniques pour l'enfant à naître et des difficultés à la mise en place du lien mère/enfant.
Les effets de la violence conjugale au cours de la grossesse sont :
- Chez la mère : un recours tardif aux soins prénataux, une mauvaise prise de poids, des infections (urinaires et gynécologiques), des nausées et des vomissements sévères, une exacerbation d'une maladie chronique, une anxiété, une dépression, des abus de substance (tabac, alcool, drogues) liés au stress.
- Pour la grossesse : un traumatisme abdominal, une fausse-couche, des métrorragies, une rupture prématurée des membranes, une menace accouchement prématuré, des pathologies placentaires (dont l'hématome rétro placentaire). Il y a plus de grossesses à risque.
- Pour le fœtus : un petits poids de naissance, un retard de croissance intra utérin, une mort fœtale in utero.