Il est nécessaire d'adapter la proposition d’orientation en fonction des attentes et des besoins de la victime.
Il faut faire attention à ne pas mettre la patiente en danger : les documents sous format papier peuvent être découverts par le partenaire violent.
Il peut être parfois opportun que le médecin prenne le temps de contacter l’association ou le service. Une fois rentrer à domicile la patiente peut être en difficulté pour communiquer en sécurité. Le médecin peut également étudier avec la patiente le moyen de se rendre au rendez-vous.
Si la patiente décide de rencontrer d'autres professionnels pour se faire aider, il est important de poursuivre le suivi en collaboration avec ces derniers.
Dans tous les cas, il est conseillé de se concerter avec un confrère ou un membre du réseau à propos de cette situation de violences, et ce dans le respect de l’anonymat.
Le
travail en réseau est un atout pour la patiente, le médecin et la
relation médecin-patiente. Il permet :
- d'offrir
une aide adaptée en répondant aux besoins pratiques et émotionnels
de la patiente.
- de
clarifier le rôle du médecin généraliste qui ne se substitue pas
au travailleur social, au psychologue ou
encore au juriste ou à
l'avocat.
- de
maintenir un suivi au long cours en prenant de la distance et en se
recentrant sur des objectifs relevant
de la médecine générale.