Plusieurs études concluent que les pathologies addictives augmentent le risque de perpétration de violences conjugales. Par exemple, selon l’OMS, l’utilisation nocive d’alcool est un facteur de risque d’être auteur de violences conjugales. Une méta-analyse montre que le risque d’agression sur un partenaire intime est multiplié par 3 en cas de trouble de l’usage de l’alcool ou d’un autre produit (majoritairement cocaïne et cannabis).
Il
existe également un recours
aux substances psychoactives plus important chez les personnes ayant
subi des violences
au cours de leur vie. Le lien de causalité n'est pas encore
réellement établi mais il pourrait être expliqué par la mémoire
traumatique. (pour en savoir plus sur la mémoire traumatique : https://www.memoiretraumatique...)
Actuellement une étude multicentrique (ViA-MG) est en cours dans le Puy-de-Dôme et à Paris pour évaluer la prévalence de la victimisation et de la perpétration des violences conjugales chez les patients consultant ou étant hospitalisés en addictologie. Elle permettra également de décrire cette population (caractéristiques socio-démographiques, caractéristiques des recours à la médecine générale, attentes vis-à-vis de la médecine générale).