Le suivi de la victime et du partenaire violent est délicat concernant :
Néanmoins, le médecin généraliste est souvent le médecin de la famille.
Certaines sociétés recommandent au médecin d'orienter l'un des 2 patients vers un collègue. D'autres conseillent de prendre cette décision lorsque le médecin se sent en difficulté concernant les principes de neutralité et de confidentialité.
Parmi elles, on retrouve :
De la frustration peut naturellement être ressentie face à la lenteur des changements et même aux retours en arrière qui signifient l'ambivalence de ces patientes. Il est alors utile de se rappeler les obstacles qui les retiennent d'agir, et l'importance du processus d'emprise.
Les consultations avec des victimes de violences sont particulièrement éprouvantes. Afin de prévenir l'épuisement professionnel ou un traumatisme par procuration, il est important de maintenir un environnement professionnel et personnel favorable et de respecter ses propres limites. Travailler en équipe, organiser des debriefings, intégrer un groupe de pairs, un groupe Balint sont des pistes de réflexion.
En cas de difficultés, il ne faut pas rester seul. Le soutien de collègues médecins et/ou de psychologue doit être envisagé.
Il existe un dispositif d'écoute téléphonique, d'accompagnement et de soutien psychologique anonyme spécialement dédié aux professionnels de santé et animé par des psychologues. Il a été créé par l'association AAPML (aide aux professionnels de santé et médecins libéraux) numéro indigo 0826 004 580 (24h/24 et 7j/7).